Na’halat Binyamin, la Renaissance d’un Quartier Historique

Le quartier de Na’halat Benyamin, est situé au cœur même de Tel-Aviv, a cote du Shouk Hacarmel, entre Florentine et Allenby. Faisant partie de l’un des premiers quartiers de Tel-Aviv, il est centré autour de sa fameuse rue piétonne, et a retrouvé sa gloire depuis une quinzaine d’années grâce à un vaste programme de rénovation de ses infrastructures mais également de ses magnifiques bâtiments éclectiques, datant des années 30.

En déambulant le long de la sinueuse rue Na’halat Binyamin, vous serez surpris par tout ce qu’il y a à y découvrir. Vous aurez envie de l’explorer et de vous laisser tenter par ce qu’elle a à offrir car elle abrite certains des meilleurs restaurants, bars et boutiques de Tel-Aviv. Idéal à explorer, Na’halat Binyamin est en effet un des coins animés les plus prisés de la cité, un périmètre qui suscite l’engouement des amateurs de design, d’histoire et d’architecture.

Dans une atmosphère colorée et culturelle, au milieu de spectacles de rue, de concerts et de cafés,  c’est un endroit idéal pour flâner, dénicher des objets inédits ou découvrir l’éclectisme architectural de ce lieu incontournable. Decouvrez nos appartements dans ce quartier historique https://ecnadlan.com/property/tel-aviv-new-apartment-in-a-historical-building/ ou encore https://ecnadlan.com/property/tel-aviv-nahalat-benyamin/

Histoire d’une des premières rues commerçantes de Tel-Aviv

Au début du XXe siècle, sur une longue bande de dunes sablonneuses, le quartier Na’halat Binyamin a été fondé en décembre 1909 par une association de commerçants et de commis autour de sa rue centrale, la plus longue de la ville à l’époque. Les premiers habitants étaient des artisans. Pendant de nombreuses années, l’axe était connu pour ses nombreux magasins de textile, dont certains fonctionnent encore aujourd’hui. Tout autour, il y avait beaucoup d’ateliers de confection. Puis, les premières maisons modestes sont apparues. Au fil des ans, le secteur est devenu très animé et embouteillé.

De nos jours, il présente une combinaison rare d’immeubles simples, d’art-déco, de fantaisies Art Nouveau, de bâtiments éclectiques mêlant divers styles (arabesque, influences turques et britanniques) et de maisons Bauhaus des années 30. Comme la Beit Polishouk, à l’angle d’Allenby, qui constitue un modèle emblématique de ce courant venu d’Allemagne : arrondie en forme de navire, avec des fenêtres circulaires qui ressemblent à des hublots – aujourd’hui devenue un hôtel de la chaine Brown – Ou encore la Beit Tamar ou Beit Hadekel (la maison du palmier), située au numéro 8 de la rue, bel exemple de design Art Nouveau, incluant des motifs juifs tels que des « menorah » et étoiles de David. De même l’Hôtel Nordoy, le plus vieux de Tel-Aviv, construit en 1925, icone de l’urbanisme local de ce temps.

Fort de son patrimoine, le quartier connait un nouveau développement, et depuis une quinzaine d’années, profite d’une rénovation salutaire. Il se mue en espace de shopping, de divertissement et de culture bohème, avec ses stalles, ses petits cafés intimes, ses galeries de designers et d’artistes israéliens. Le café « Paaamaim Cafe » est une légende : impossible de se promener sur les rues piétonnes du quartier sans s’y arrêter pour déguster un excellent Cappuccino ou tout simplement un sandwich. Sans compter les projets hôteliers et immobiliers standings qui y fleurissent, symbiose parfaite entre logement de classe et site historique. Ainsi Na’halat Binyamin se transforme en l’un des quartiers résidentiels les plus recherchés de la ville où investisseurs étrangers comme locaux y voient une opportunité très intéressante et les bobos un choix très branché.

Art et Bohème au cœur de Tel Aviv

Na’halat Binyamin n’a été transformée en rue piétonne qu’au milieu des années 1980. En 1987, la ville en a fait un piétonnier fermé aux véhicules. Ce marché en plein air a d’abord commencé comme une foire locale vendant bijoux artisanaux, céramique, sculptures et peintures.

Avec ses 220 artistes qui exposent leurs créations uniques et designs faits mains, il est ainsi le premier et le plus grand de son genre aujourd’hui en Israël, probablement aussi le plus attirant : peut-être l’un des meilleurs pour trouver des objets originaux. Point charnière situé dans l’un des plus anciens quartiers de la ville, au croisement des rues Shenkin, King George, HaCarmel et Allenby, l’espace présente une vaste gamme d’artéfacts proposés par des centaines artistes qui pour vendre leurs créations au public, s’installent 2 jours par semaine dans la zone piétonne qui s’anime.

Na’halat Binyamin accueille de la sorte jusqu’à 10 000 visiteurs venus découvrir le travail des créateurs israéliens, confectionné en bois, en verre, en pierre, en argile, en papier, en métaux, en liège, en plastique ou en tissu. De la vaisselle aux enseignes de porte sur mesure, en passant par les mezuzahs en vitraux ou les colliers en feuille de cuivre, le Judaïca, la céramique ou les peluches, c’est l’endroit rêvé pour entrevoir le foisonnement artistique d’Israël. Na’halat Binyamin est clairement un must pour ceux qui visitent Tel-Aviv, furètent en vue de cadeaux uniques ou simplement recherchent une journée enrichissante.

Locaux et touristes peuvent y acheter les créations originales directement auprès des artistes qui utilisent le marché ouvert comme leur principale vitrine, travaillant souvent de la maison le reste de la semaine. Les magasins qui bordent les rues de Na’halat Binyamin vendent, eux, tissus, meubles et décoration. Le dernier tronçon s’avère plus industriel, avec des fabricants de vêtements en gros.

Cependant, le bazar de Na’halat Binyamin répond à ses propres règles: ce n’est pas n’importe quel artisan qui peut y participer. Il doit au préalable être approuvé par un comité. Une fois admis, chaque artiste obtient un stand fixe tout au long de l’année. De plus, toutes les œuvres qu’il vend personnellement doivent être authentiques et faites à la main (sauf parfois des répliques). Chaque production se doit d’être particulière, générant par là une atmosphère de pure créativité qui assure aux promeneurs une expérience mémorable.

Le centre piétonnier est ouvert les mardis et vendredis de 10h00 à 17h00, en juin jusqu’à 18h00, en juillet et août jusqu’à 19h00. En hiver, en cas de fortes pluies ou de vents, il reste clos.

Pour les moins amateurs de shopping, le marché en plein air est idéal pour ses bons restaurants, cafés pittoresques, spectacles de rue et musique live. Ainsi, au bout de la promenade piétonne, la rue se voit bordée de bars, de guinguettes et de discothèques. Cette zone est très fréquentée en soirée par les Telaviviens. Compte tenu de l’emplacement à proximité de la rue Lilenblum, du boulevard Rothschild et du quartier de Neve Tzedek, le lieu s’emplie d’énergie tous les soirs de la semaine.

De jour comme de nuit, Na’halat Binyamin incarne par-là la bohème à l’israélienne.

Un exemple d’Histoire architecturale 

Beit Tamar, situé au 8 rue Na’halat Binyamin, est l’un des bâtiments les plus extraordinaires des années 20. Construit en 1922 par l’architecte Yeoshua Tsvi Tabachnik, Bait Hatamar représente dans toute sa splendeur l’alliance de l’Architecture arabe et l’Art Nouveau. Ce bâtiment contient également de nombreux signes du Judaïsme tels que deux Etoiles de David and une Menorah gravées dans les balcons

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